La version papier est accessible

Cliquer ici

À Alger, les géants du pétrole font la queue : le président Tebboune bouscule les codes du protocole

Il se passe quelque chose de pas banal sous les dorures feutrées d’El Mouradia.

Des PDG aux allures de rois sans couronne, patrons de majors énergétiques aux capitalisations qui font rougir les PIB, patientent désormais dans les couloirs du pouvoir algérien pour obtenir une audience avec Abdelmadjid Tebboune. Oui, lui-même. Pas le ministre. Pas le chef de cabinet. Le président. En direct. Sans filtres.

Parce que dans le « nouveau style Tebboune », la diplomatie classique prend un coup de vieux. Exit les intermédiaires trop prudents, les ambassadeurs trop lents, les commissions qui enterrent les décisions dans des tiroirs moisis. Tebboune, lui, appelle directement les décideurs des boîtes qui font et défont les gouvernements dans leur pays.

« Vous voulez investir dans notre gaz ? Très bien, mais ce n’est pas à un sous-secrétaire d’État que vous allez parler. C’est à moi. »
Voilà, en résumé, le ton.

Une realpolitik à la tebounienne

Tebboune ne fait pas dans le folklore diplomatique. Il fait dans l’efficacité brutale. Il sait que les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil ou Eni n’ont pas le temps pour les salons de thé protocolaires. Ils veulent des chiffres, de la stabilité, et surtout un homme capable de trancher.

Et ça, il le leur offre. En échange ? Du concret : des technologies, des engagements à long terme, du transfert de savoir-faire. Et surtout, le respect de la souveraineté énergétique algérienne.

Un équilibre risqué, mais assumé

Certains crient à la mise en scène. D’autres à une présidentialisation extrême de la relation économique. Mais Tebboune veut que la politique énergétique de l’Algérie soit décidée à Alger, avec ceux qui pèsent.

Pas de réunions inutiles, pas de diplomates qui lisent des notes préparées par des conseillers déconnectés. Le chef parle au chef. Point.

Dans ce monde où les États deviennent des entreprises et les entreprises des empires, l’Algérie de Tebboune choisit de parler directement à ceux qui tiennent les leviers de l’économie mondiale. Et visiblement, ça marche : les couloirs d’El Mouradia ne désemplissent pas.

10000687354984198868504385177-1024x682 À Alger, les géants du pétrole font la queue : le président Tebboune bouscule les codes du protocole

Dossier

Cevital : la guerre de succession divise la famille Rebrab

Alger –Depuis la mise à l’écart d’Issad Rebrab, fondateur charismatique du groupe, une nouvelle génération s’installe aux commandes de Cevital.…

Cevital célèbre la famille pour rassurer sur l’avenir

C’est dans cet esprit que s’est tenu le « Family Day » organisé par le groupe Cevital à travers plusieurs de ses…

Un commentaire

  1. C’est sur ! Exxon c 350 milliards de CA plus que haut que notre pib qui sommes la 3éme économie du continent.

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page