À peine nommée, Malika Bendouda est déjà au cœur d’une polémique sur les réseaux sociaux
Malika Bendouda a officiellement pris ses fonctions de ministre de la Culture et des Arts le lundi 15 septembre 2025, succédant à Zouhir Ballaou. Lors de la cérémonie de passation de consignes, elle a réaffirmé son engagement à promouvoir la culture algérienne et à renforcer son rayonnement national et international.

Alger – À peine réintégrée, Malika Bendouda se retrouve au centre d’une campagne de critiques sur les réseaux sociaux. Le retour de la ministre suscite un sentiment de tension.
La polémique a d’abord été déclenchée par des photos la montrant en compagnie de la militante marocaine Malika Tytane, largement relayées sur les réseaux sociaux. Dans un post, Tytane décrit Bendouda comme « mon amie la docteure » et précise que la rencontre a eu lieu « avant qu’elle ne soit choisie pour le poste ministériel ». Elle souligne également que Bendouda a participé activement à « chaque rencontre de l’Organisation du travail maghrébin ». Ces propos ont été interprétés de manière diverse, certains y voyant un signe d’ouverture, d’autres un manque de vigilance face aux enjeux de souveraineté culturelle, dans le contexte sensible des relations algéro-marocaines.
La polémique s’est aggravée avec la diffusion d’une vidéo dans laquelle Malika Bendouda déclare que “la culture est universelle et que la défendre serait une faute”. Cette déclaration a été perçue par certains observateurs comme un désengagement implicite dans la défense des intérêts culturels de l’Algérie, relançant le débat sur sa capacité à protéger le patrimoine national.
Certains analystes s’interrogent également sur les implications politiques de son retour à un poste qu’elle avait quitté, se demandant si le ministère de la Culture pourrait devenir un terrain de règlements de comptes.
Malika Bendouda n’a pas encore réagi publiquement à cette double polémique, photo et vidéo. Nous l’avons sollicitée pour savoir si elle entend défendre activement le patrimoine culturel algérien. Les attentes sont fortes: la valorisation du patrimoine et le soutien aux artistes locaux sont vus comme essentiels pour réaffirmer la crédibilité de la ministre et son engagement envers l’identité culturelle nationale.
Philosophe et universitaire, Bendouda est reconnue pour ses compétences et son engagement dans le domaine culturel et scientifique, ce qui laisse espérer qu’elle saura trouver un équilibre entre ouverture et défense des intérêts nationaux.
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