Israël détruit un avion militaire iranien à 2200 km de son territoire

Selon des images satellites obtenues par des sources indépendantes, l’appareil, identifié comme appartenant à l’armée de l’air de la République islamique d’Iran (IRIAF), a été entièrement détruit. Des traces d’impact précises et une propagation de débris suggèrent l’usage de missiles guidés à longue portée ou d’un drone kamikaze doté d’une charge perforante.

Le Boeing 747-100 visé faisait partie d’un petit nombre d’avions ravitailleurs de l’Iran, indispensables pour prolonger l’autonomie des chasseurs iraniens, notamment les F-4 Phantom, MiG-29 et Su-24. Sa neutralisation représente une perte stratégique majeure pour les forces aériennes iraniennes.

La distance entre Israël et Mashhad dépasse 2200 kilomètres, ce qui dépasse largement la portée des frappes conventionnelles israéliennes menées ces dernières années, généralement concentrées sur la Syrie ou l’Irak. Cela suggère que l’IAF a utilisé des capacités furtives de projection à longue portée, potentiellement en coordination avec des drones de reconnaissance et des satellites de positionnement.

Ni les autorités israéliennes ni les responsables militaires iraniens n’ont officiellement confirmé l’attaque au moment de la publication de cet article. Toutefois, sur les réseaux sociaux iraniens, de nombreux habitants de Mashhad ont signalé avoir entendu une forte détonation vers 2h40 du matin, suivie d’un important déploiement de sécurité autour de l’aéroport.

Cette frappe pourrait être un message stratégique d’Israël à l’Iran, illustrant sa capacité à frapper en profondeur, même dans des zones jusque-là considérées comme hors de portée. Elle intervient également à quelques jours d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la reprise ou non des négociations autour du nucléaire iranien.

À Téhéran, des voix proches des Gardiens de la révolution ont déjà promis une riposte « douloureuse et asymétrique ». Des craintes d’un élargissement du conflit à d’autres théâtres régionaux, notamment le sud du Liban, le golfe Persique et la mer Rouge, commencent à se faire sentir.

La frappe de Mashhad, si elle est officiellement revendiquée, marquerait un tournant stratégique majeur au Moyen-Orient, posant la question de la dissuasion israélienne et du seuil de tolérance iranien.