L’arme qui devait tout détruire… n’a même pas explosé

Washington– Le chef d’état-major interarmées américain, le général Dan Kaine, a confirmé mercredi que plusieurs bombes larguées sur l’installation nucléaire souterraine iranienne de Fordow lors de l’opération « Midnight Hammer », menée le 22 juin, n’avaient pas explosé, malgré une pénétration réussie dans les structures fortifiées.

Selon le général, six bombes anti-bunker GBU-57 ont visé les puits de ventilation du site, situé à environ 150 km au sud de Téhéran. L’Iran aurait tenté de renforcer la protection de l’installation en érigeant des dômes de béton, rapidement détruits par les premières frappes.

Des sources médiatiques affirment toutefois que trois des bombes n’ont pas détoné, soulevant des interrogations sur l’efficacité de la frappe. Le Pentagone s’est abstenu de tout commentaire, évoquant la nécessité d’une évaluation technique plus poussée.

L’opération s’inscrit dans le cadre d’un conflit de 12 jours opposant l’Iran à Israël, puis aux États-Unis. Selon Fox News, au total 14 GBU-57 ont été larguées sur Fordow et Natanz, tandis que une trentaine de missiles de croisière Tomahawk ont ciblé Ispahan.

Le président américain Donald Trump a salué un «succès militaire remarquable», assurant que le programme nucléaire iranien avait été «retardé de plusieurs années». De son côté, Téhéran minimise les dégâts، selon le guide suprême Ali Khamenei, les frappes «n’ont eu aucun effet sérieux».

Des fuites relayées par CNN indiquent que, malgré l’effondrement partiel des tunnels, les salles souterraines et les stocks d’uranium auraient été préservés.