Lever le voile sur le “NATO arabe”: mission de paix à Gaza ou opération de désarmement déguisée ?

Alors que plusieurs capitales arabes et occidentales discutent de la création d’une force multinationale chargée de maintenir la paix à Gaza, des interrogations grandissent sur la véritable nature de cette initiative.
Selon des sources diplomatiques, le projet viserait officiellement à assurer la sécurité, protéger les civils et faciliter la reconstruction du territoire dévasté. Mais certains observateurs estiment que l’objectif implicite pourrait être d’imposer un gel, voire un démantèlement, de l’arsenal des factions armées palestiniennes.
Le débat est d’autant plus sensible que certaines des puissances pressenties pour participer à cette force sont soupçonnées d’avoir apporté un soutien logistique ou politique à l’armée israélienne durant la guerre de Gaza. Cette proximité fragilise la crédibilité d’une mission censée être neutre et alimente les craintes d’un « désarmement sous mandat international ».
Dans les coulisses, l’Égypte s’imposerait comme l’acteur clé, chargée de garantir la coordination sécuritaire et de veiller à ce que la mission reste « non offensive ». Cependant, aucun mandat officiel ne prévoit pour l’heure une confrontation directe avec les groupes armés.
En réalité, les discussions portent davantage sur une phase transitoire de stabilisation, combinant supervision arabe, encadrement policier palestinien et contrôle humanitaire international.
La mise en place d’une force multinationale pour Gaza pourrait en effet lever le voile sur l’existence d’un « NATO arabe » ou, plus prosaïquement, d’un « Regional Security Construct » régional réunissant plusieurs États arabes déjà impliqués, y compris dans des échanges sécuritaires avec Israël. Si tel est le cas, cela confirmerait non seulement une coordination stratégique approfondie entre ces capitales, mais poserait aussi de sérieuses questions de légitimité et d’acceptation locale pour toute mission présentée comme neutre.
La vraie question n’est plus seulement «qui protège Gaza ?», mais «au nom de quels intérêts et sous quel mandat ces pays interviennent-ils ?».
Reste à savoir si cette force, déjà opérationnelle, sera perçue à Gaza comme une garantie de paix ou comme un prolongement de la guerre sous un autre uniforme.
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