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Washington mise sur Gaza pour réconcilier Israël et la Turquie avant l’affrontement avec l’Iran

Selon la chaîne israélienne Kan, une copie d’un accord tripartite entre Israël, le Hamas et plusieurs médiateurs internationaux aurait été diffusée au Caire. Le document, intitulé «Étapes d’exécution du plan du président Trump pour une fin complète de la guerre de Gaza», décrit un cessez-le-feu global supervisé par Washington, avec l’implication du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie.

Le texte, structuré en six phases, prévoit d’abord une déclaration officielle de Donald Trump mettant fin à la guerre, puis un arrêt immédiat des hostilités dès la validation de l’accord par le gouvernement israélien.
Dans les 24 heures, l’armée israélienne se retirerait des zones désignées, tandis que le Hamas s’engagerait à libérer tous les otages israéliens, vivants ou morts, dans un délai de 72 heures.
Un échange parallèle de prisonniers palestiniens serait organisé sous supervision de la Croix-Rouge internationale, sans couverture médiatique.

L’accord prévoit enfin la création d’un groupe de travail international associant les États-Unis, le Qatar, l’Égypte, la Turquie et d’autres pays pour assurer le suivi de sa mise en œuvre.

Aucune confirmation officielle n’a encore validé le document, mais sa diffusion relance les spéculations sur une offensive diplomatique parallèle menée depuis Washington.
Derrière la façade humanitaire, la “feuille de route Trump” semble surtout viser à stabiliser temporairement le front de Gaza tout en repositionnant les États-Unis loin du centre du jeu moyen-oriental.

Mais sur le terrain, la trêve reste précaire. Selon plusieurs sources régionales, l’Iran pourrait activer ses relais militaires à Gaza, notamment les Brigades Al-Qods (Saraya al-Quds), en cas de reprise des hostilités ou de manquement israélien à l’accord.
Un tel scénario ferait rapidement voler en éclats les promesses de ce plan, confirmant que la paix de Gaza reste suspendue aux rivalités régionales plus qu’aux signatures diplomatiques.

Au-delà du front gazaoui, l’enjeu central pour l’administration Trump serait ailleurs: un arrêt de la guerre permettrait de réaligner les positions d’Israël et de la Turquie, ouvrant la voie à une coopération militaire inédite face à l’Iran, perçu à Washington comme la menace stratégique majeure des prochaines semaines.

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