Doha touchée par Israël : pourquoi les systèmes Patriot et NASAMS n’ont pas intercepté l’attaque

Doha – Le bureau du Hamas ciblé par Tsahal se trouvait dans un complexe résidentiel isolé et sécurisé par la police qatarie, à quelques mètres du siège du ministre qatari de la Défense, du palais Diwan et de la base aérienne de Doha, protégée par plusieurs batteries de défense aérienne.

L’incident soulève de sérieuses questions sur la sécurité qatarie: Quelles seraient les conséquences diplomatiques si ces failles étaient exploitées par d’autres acteurs régionaux ?

La frappe aérienne israélienne sur Doha a mis en lumière des lacunes inquiétantes dans le système de défense aérienne qatari. Selon les rapports, aucun des avions de chasse Rafael, Eurofighter Typhoon ou F-15QA, ni les batteries de missiles Patriot et NASAMS, n’a été mobilisé pour contrer l’attaque.

Le raid, qui aurait visé une villa à West Bay Lagoon, a fait plusieurs morts parmi les proches du Hamas, dont Hammam, fils du chef Khalil al-Haya, ainsi qu’un agent de sécurité qatari. Les médias israéliens précisent que dix munitions ont été larguées sur des cibles liées au Hamas sans aucune interception.

Cet incident soulève plusieurs interrogations : comment l’aviation israélienne a-t-elle pénétré une zone fortement fortifiée, abritant également le quartier général du Commandement central américain sur la base d’Al Udeid ? Les hypothèses incluent l’utilisation de chasseurs furtifs F-35I, des frappes à longue portée depuis l’extérieur de l’espace aérien qatari, le brouillage électronique des radars ou des failles dans le commandement et le contrôle qatari.

L’échec des systèmes de défense à longue portée (Patriot PAC-3), moyenne portée (NASAMS) et courte portée (Skynex, Roland 2, Rapier, MANPADS) pourrait amener Doha et d’autres États du Golfe à s’intéresser à des alternatives chinoises, russes ou turques.