Fin du clientélisme économique : l’État reprend la main
Portée par des réserves de change désormais à 70 milliards de dollars, une baisse significative de l’inflation et une dynamique d’investissement public inédite, l’Algérie affiche une reprise économique solide.

Alger – Dans un entretien télévisé diffusé ce soir, le président de la République algérienne a affirmé que l’État ne tolérera plus les formes d’investissement non productif, insistant sur une relation renouvelée avec les opérateurs économiques fondée sur le respect de la loi, et non sur une allégeance politique.
« Nous n’attendons pas des investisseurs qu’ils prêtent serment chaque matin. Ce que nous exigeons, c’est le respect du cadre légal et une contribution réelle à l’économie nationale », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a également qualifié la sécurité hydrique de « bataille souveraine », évoquant l’élargissement des capacités de dessalement et la valorisation des eaux souterraines comme priorités nationales.
Concernant la sécurité alimentaire, il a jugé inacceptable la dépendance prolongée aux importations de lait en poudre et de blé, annonçant des mesures pour renforcer la production locale.
Abordant enfin l’intelligence artificielle, le président a assuré que l’Algérie entrait dans une phase de rattrapage stratégique, avec une politique dédiée à la numérisation et à la souveraineté technologique.
« L’État n’est pas contre la réussite. Il est contre le chaos. Celui qui veut investir en Algérie est le bienvenu, mais dans le cadre de la loi et du respect de l’intérêt national », a-t-il conclu.
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