Israël accuse l’Iran d’avoir franchi une ligne rouge en visant délibérément des zones civiles

La confrontation entre Israël et l’Iran franchit un nouveau seuil critique, après que Tel-Aviv a mené une attaque aérienne de grande ampleur contre des infrastructures stratégiques iraniennes. Israël affirme avoir agi seul, sans appui étranger, dans une « opération vitale pour la survie nationale », ciblant des installations nucléaires et des hauts responsables militaires du régime iranien.

En représailles, l’Iran a lancé environ 200 missiles balistiques en plusieurs vagues sur le territoire israélien. Les systèmes de défense multicouches israéliens, combinant Dôme de fer, Fronde de David et THAAD,  auraient intercepté près de 95 % des projectiles, selon des sources israéliennes et des analystes militaires. Néanmoins, au moins 50 personnes ont été blessées, certaines grièvement, notamment dans la région de Tel-Aviv.

Le ministre israélien de la Défense a accusé la République islamique d’avoir franchi une ligne rouge en visant délibérément des zones habitées par des civils. Il a promis une riposte encore plus sévère si les attaques se poursuivent.

Au Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant d’Israël, Danny Danon, a révélé que l’Iran était à quelques jours de produire suffisamment de matière fissile pour plusieurs bombes nucléaires, justifiant ainsi l’offensive israélienne. Washington, qui affirme avoir été informée à l’avance, n’a pas participé à l’attaque, mais a mis en garde Téhéran: tout ciblage de ressortissants ou d’infrastructures américaines entraînera des conséquences « très graves ».

Tel-Aviv a affirmé que ses opérations militaires se poursuivront jusqu’à l’élimination complète de la menace nucléaire iranienne, tandis que l’Iran montre des signes de résilience et de détermination à répondre coup pour coup. La situation sécuritaire régionale reste hautement volatile.