L’École supérieure de guerre: La pensée stratégique nationale

Le Général de corps d’armée Saïd Chengriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, a présidé aujourd’hui les travaux de la dix-huitième session du Conseil d’orientation de l’École supérieure de guerre.
Cette rencontre souligne la place centrale et stratégique que cette institution occupe désormais dans l’élaboration de la pensée militaire nationale.
La cérémonie a débuté par un hommage solennel au moudjahid et ancien président Ali Kafi, dont l’école porte le nom. Le Général de corps d’armée Chengriha a déposé une gerbe de fleurs au monument commémoratif et a récité la Fatiha en sa mémoire.
Dans son allocution d’ouverture, le Le Général de corps d’armée a insisté sur l’importance capitale accordée par l’Armée nationale populaire à la préparation au combat, soulignant que « le combattant équipé des matériels les plus modernes, mais dépourvu de l’expérience pratique nécessaire, peut se retrouver dans l’incapacité de faire face aux défis sur le terrain ». Il a mis en avant la volonté de la haute direction militaire d’organiser des entraînements intensifs et réalistes, visant à renforcer la capacité d’adaptation rapide face aux situations d’urgence.
Chengriha a également réaffirmé le rôle crucial de l’École supérieure de guerre dans cette démarche, en insistant sur sa mission de développer des approches théoriques innovantes et des concepts opérationnels adaptés aux mutations contemporaines, afin de maintenir les forces armées en état de veille permanent face aux défis actuels et futurs, garantissant ainsi la position de l’Algérie en tant que puissance régionale souveraine et stable.
L’École supérieure de guerre : d’une formation à l’étranger à une référence stratégique nationale
Fondée pour combler un vide stratégique dans la formation militaire supérieure, l’École supérieure de guerre offre aujourd’hui aux officiers supérieurs une formation approfondie en commandement, planification opérationnelle et stratégie. Historiquement, les officiers algériens étaient contraints de suivre cette formation à l’étranger, notamment dans des pays alliés.La formation inclut la rédaction d’une thèse de recherche comparable à un doctorat, condition indispensable à l’accession aux plus hauts échelons militaires, pouvant mener à la nomination au grade de général.
Ce caractère académique et élitiste souligne l’importance accordée à cette institution.Aujourd’hui, l’école est reconnue comme un vivier de réflexion stratégique et un espace de formation des hauts cadres aptes à prendre des décisions militaires fondées sur une doctrine nationale autonome, en interaction avec les réalités du terrain et les expériences internationales, tout en préservant les principes fondamentaux nationaux.
La commission d’orientation de l’école se réunit une à deux fois par an, sous la présidence du chef d’état-major de l’ANP, afin d’évaluer les programmes de formation et d’ajuster les orientations selon les enjeux sécuritaires nationaux et internationaux.
À l’issue des travaux, Le Général de corps d’armée Chengriha a pris connaissance d’un rapport détaillé présenté par le directeur de l’école sur les bilans de l’année de formation écoulée et les programmes prévus pour l’année 2025-2026, suivi des interventions des membres du conseil sur les points à l’ordre du jour.
La visite s’est conclue par la signature du registre d’or de l’école par Le Général de corps d’armée.

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