L’ex-Miss du Bangladesh sacrifiée pour sauver un ambassadeur saoudien

À Dacca, une affaire privée s’est muée en scandale d’État. Meghna Alam, ancienne Miss Bangladesh, a osé briser le silence en révélant une relation intime avec l’ambassadeur saoudien Issa Al-Dahilan. Ce qui aurait pu rester une banale histoire mondaine s’est transformé en révélateur brutal : celui d’une diplomatie opaque, d’une justice instrumentalisée et de rapports de force profondément inégaux entre Riyad et Dacca.
Selon le témoignage de Meghna, tout commence par une rencontre officielle, suivie de rendez-vous discrets. Très vite, elle dit recevoir des cadeaux somptueux présentés comme émanant de la “direction saoudienne”. Le conte vire au cauchemar : rumeurs de mariage secret, grossesse hors mariage, puis arrestation brutale. Elle affirme avoir été séquestrée dans une structure clandestine, soumise à des pressions psychologiques pour effacer des preuves compromettantes.
Plutôt que de faire la lumière, les autorités bangladaises ont choisi la fuite en avant : poursuivre Meghna pour “atteinte à la réputation”. Pendant ce temps, l’ambassadeur disparaît. Plus de conférences, plus de prises de parole. Un diplomate volatilisé, une ex-Miss clouée au pilori. Une disproportion qui interroge : pourquoi sacrifier une citoyenne nationale pour protéger un représentant étranger ?
Amnesty dénonce, Riyad se tait

Les organisations de défense des droits humains parlent, elles, de “répression politique flagrante”. Mais ni Riyad ni Dacca ne semblent disposés à répondre. L’Arabie saoudite garde un silence total, et le Bangladesh s’accroche à une ligne défensive dictée moins par le droit que par la crainte d’une sanction économique.
Le nœud du problème est là : l’affaire révèle le déséquilibre structurel entre les deux pays. Près de 2,5 millions de Bangladais travaillent en Arabie saoudite. Leurs transferts financiers sont vitaux pour l’économie de Dacca. Dans ce contexte, toute contestation frontale de Riyad paraît impensable. Résultat : une justice alignée sur les intérêts diplomatiques, une citoyenne transformée en bouc émissaire, et une opinion publique laissée dans le flou.
L’affaire Meghna Alam ne dit pas seulement l’histoire d’une liaison privée. Elle révèle un système de domination:
Une diplomatie saoudienne qui se pense intouchable.
Un État bangladais réduit au silence par sa dépendance économique.
Des instances judiciaires utilisées comme outil de neutralisation politique.
Derrière le bruit des rumeurs et des procès médiatisés, c’est bien une question de souveraineté qui se pose : peut-on encore, au Bangladesh, dénoncer l’abus d’un diplomate étranger sans être broyé par la machine politico-judiciaire ?
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ما رأيناه و سمعناه عن وكالة الأنباء الجزائرية منذ ايام .. القناة السعودية .. العربية ،
و بما ان الجزائر تتميز بخاصية نقل الصراع لأي طرف و في اي بقعة كانت … ،
فنقول ان سلطات بنغلاديش لا دخل لها في الموضوع، و ان طرف آخر هو من سرب الخبر في هذا
..الوقت بالذات
انت عليك بالمزور ، و انا عليا بالصحيح .. و سنرى من يبكي اولا .
معذرة على اللغة