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Saïd Saïoud en action pour débloquer le projet Indra, «un atout stratégique pour l’Algérie»

Alger | Le projet de modernisation du système de navigation aérienne algérien, confié à la société espagnole Indra, devrait enfin sortir de l’impasse. Après plusieurs années de retards dus à des divergences techniques, des obstacles administratifs et à la dégradation temporaire des relations algéro-espagnoles, le gouvernement algérien vient d’engager une série de mesures pour relancer le chantier.

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Saïoud, a reçu ce mercredi l’ambassadeur d’Espagne à Alger, Fernando Morán, accompagné de représentants d’Indra et du directeur général de l’Entreprise nationale de la navigation aérienne (ENNA).
L’entretien, tenu au siège du ministère, a porté sur les solutions à mettre en œuvre pour achever les travaux restants du projet.

Lancé pour un montant de près de 47 millions d’euros, le programme vise à moderniser la gestion du trafic aérien national par : l’installation de radars de surveillance de nouvelle génération, la mise à niveau des systèmes de communication air-sol et sol-sol, la création d’un centre de contrôle aérien intégré à Dar El-Beïda, et l’équipement de plus de vingt aéroports en systèmes d’atterrissage de précision (ILS/DME).

Le projet s’inscrit dans une stratégie de renforcement de la sécurité et de l’autonomie technologique du pays en matière de gestion de l’espace aérien.

Selon des sources administratives et techniques, les retards proviennent de non-conformités techniques sur certains équipements, de retards de certification, ainsi que de vérifications budgétaires engagées par la Trésorerie.

Les tensions diplomatiques entre Alger et Madrid entre 2022 et 2024, ainsi que la restructuration institutionnelle du ministère des Transports, ont également contribué à geler temporairement plusieurs volets du projet.

Afin d’accélérer la résolution du dossier, le ministre Saïd Saïoud a annoncé la création d’une cellule de travail mixte, réunissant des représentants du ministère, du ministère des Affaires étrangères, de la société Indra, de l’ENNA et de la Trésorerie.
Cette cellule aura deux semaines pour formuler des décisions concrètes et définitives permettant la reprise effective des travaux et la clôture du dossier avant la fin de l’année.

Le ministre a insisté sur la nécessité de rétablir la confiance mutuelle et sur l’importance de ce projet pour l’image de l’Algérie en Afrique et dans le bassin méditerranéen.
Ce dossier, longtemps en suspens, symbolise aujourd’hui la volonté du gouvernement d’allier fermeté administrative et pragmatisme diplomatique pour faire avancer les projets à haute valeur stratégique.

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