Trump ne quittera pas la Maison Blanche sans garder la main sur le pouvoir

Dans une interview diffusée dans l’émission Meet the Press sur la chaîne américaine NBC, le président Donald Trump a affirmé qu’il ne briguerait pas de troisième mandat, déclarant son attachement aux limites constitutionnelles fixant à deux les mandats présidentiels aux États-Unis.
« Je serai président pendant huit ans, soit deux mandats. J’ai toujours pensé que c’était fondamental », a-t-il déclaré.
Une sortie censée mettre fin aux spéculations sur une possible tentative de prolongation de son règne, alimentées par ses propos ambigus en mars dernier, où il n’avait pas exclu cette option pourtant formellement anticonstitutionnelle.
La succession républicaine… mais sous contrôle
Trump a indiqué vouloir accomplir de grandes choses durant ce second mandat, avant de passer le relais à une figure capable de poursuivre son projet politique. Il a cité, entre autres, son vice-président J.D. Vance et son secrétaire d’État Marco Rubio parmi les successeurs potentiels.
Mais au-delà du refus de briguer un troisième mandat, c’est dans les silences et les sous-entendus de Trump que réside peut-être l’essentiel. Il ne veut plus revivre le scénario de 2021, départ contesté, refus d’admettre la défaite, documents classifiés dans ses valises, et poursuites judiciaires à la clé.
Cette fois, il entend sortir autrement : ni perdant, ni exclu. Il veut choisir son moment, ses conditions et surtout son héritier. En clair, même s’il quitte physiquement la Maison Blanche, il ne compte pas en céder le contrôle politique.
Une Trumpie sans Trump ?
Tout indique que Trump prépare déjà une structure post-présidentielle, articulée autour de ses fidèles, pour pérenniser son influence bien au-delà de son mandat. L’objectif n’est plus seulement de marquer l’histoire, mais d’en contrôler l’avenir. Un avenir où la « Trumpie » survivrait à son fondateur, solidement ancrée dans les rouages du pouvoir américain.
Le risque n’est donc pas tant dans la continuité d’un pouvoir par procuration, que dans la privatisation progressive de l’État. À travers un maillage dense d’entreprises, de fondations et de canaux idéologiques, Trump est en passe de déplacer le centre de gravité du pouvoir en dehors des institutions officielles.
Une crypto-autorité ?
Ce qui pouvait sembler autrefois farfelu devient aujourd’hui envisageable. Certains partisans de Trump évoquent déjà une « monnaie Trump numérique », crypto-devise émise par ses entreprises, destinée à concurrencer le dollar officiel et à affaiblir les institutions financières fédérales.
Dans cette configuration, Trump ne se contente pas de quitter la présidence: il recompose les fondements mêmes du pouvoir, en bâtissant un écosystème parallèle, économique, médiatique et politique, où la durée des mandats devient secondaire, face à l’expansion d’un empire d’influence.
Le projet caché : de l’État aux entreprises… et retour à Trump
Derrière cette stratégie de continuité se profilerait un plan plus vaste, et plus opaque. Trump aurait au départ fait partie d’un projet visant à démanteler l’État classique pour transférer progressivement le pouvoir réel à des entreprises transnationales, sous l’impulsion de figures comme Elon Musk. L’idée: faire de la Maison Blanche une simple étape vers une gouvernance mondiale pilotée par le secteur privé.
Mais fidèle à son imprévisibilité, Trump aurait choisi de trahir ce plan. Pourquoi Elon Musk serait-il le visage du pouvoir des entreprises? Pourquoi pas Trump?
Depuis, il aurait entamé une contre-offensive politique, visant non plus à céder l’autorité à des géants économiques extérieurs, mais à la centraliser dans son propre empire, mêlant sociétés, plateformes médiatiques et réseaux d’influence.
Ainsi, au lieu de transférer le pouvoir de l’État à des entreprises comme celles de Musk, Trump est en train d’absorber l’État dans ses propres entreprises. C’est une forme d’appropriation silencieuse de la présidence, où la frontière entre institutions publiques et intérêts privés s’efface. En somme: Trump ne quittera jamais la Maison Blanche, il la transforme en holding.
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